J’étais hier au Ministère des Finances, pour poursuivre les
travaux du GEMRCN. Notre objectif est d’expliquer aux établissements scolaires
comment mettre en œuvre la loi du 30 sept 2011, qui se base sur les fréquences
d’apparition des plats préconisés par le GEMRCN. J’y reviendrai dans un
prochain post.
Ce qui frappe en entrant à Bercy, c’est la rigueur des
lieux. L’immeuble n’a pas trop vieilli, mais il a désormais 25 ans, et cela se
voit, jusque dans son restaurant d’entreprise. Certains pensent que pour
connaître la qualité d’une maison, il faut aller dans ses toilettes. Je
préfère, en ce qui me concerne, aller voir ses cuisines !
Pardonnez mon tropisme de restaurateur, mais j’ai la
conviction que la restauration d’un établissement est à l’image de ses valeurs
et de son histoire. Bercy me l’a encore démontré hier : rigueur,
règlementation, bureaucratie… partout l’absence de plaisir, dans la zone de
distribution, de la part des équipes de restauration, dans les assiettes, mis à
part peut-être dans la salle de restaurant.
Cela n’a pas ravi mes papilles,
mais j’ai été plutôt satisfait de voir le ministère chargé de la collecte de
mes impôts, plus fourmi que cigale ! C’est un premier bon point pour
réduire nos 2000 milliards de dettes…
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