Vous avez consulté plusieurs entreprises de restauration pour concéder votre prestation de restauration et vous venez de recevoir leurs offres. Alléchantes, intéressantes et souvent très complètes, vous ne savez pas comment les analyser, les différencier, les comparer. Vous vous retrouvez noyés sous des mémoires commerciaux que vous ne savez pas comment lire. 3 conseils pour vous sortir de cette difficulté :
1. Utilisez un processus décisionnel classique, que vous avez l'habitude d'utiliser. Si vous n'avez pas l'habitude de le faire, choisissez le plus simple d'entre eux : listez d'un côté les avantages, et de l'autre les inconvénients de chaque offre. Puis déterminez une note pour chacune des lignes (positives ou négatives) des tous les offres. L'erreur à ne pas commettre est de rester subjectif dans l'analyse. Les seuls arguments qui vaillent sont les arguments chiffrés. En vous assurant qu'ils le sont, non seulement vous rationalisez votre processus de décision, mais vous le concrétisez, ce qui vous permettra de contrôler votre prestation. Par exemple, il est plus facile de vérifier que votre prestataire a fait les 10 animations par an qu'il s'est engagé à faire, que de vous demander si le programme d'animations réalisé est satisfaisant ou non.
2. Dans votre analyse, il faut discerner la promesse de la réalité. Tel Saint Thomas, vous vous assurerez de ne croire que ce que vous voyez. Si votre prestataire vous parle d'un concept de restauration, ou d'une innovation, demandez lui où il l'a mis en place et allez voir sur le terrain ce qu'il donne.
3. Ne perdez pas votre temps à analyser ligne à ligne les prix des différentes offres. La part alimentaire dans le prix global, ou la part des frais de gestion et de rémunération, sont souvent factices, au sens où elles ne tiennent pas compte des remises de fin d'année et des allègements qui reviennent directement au niveau du siège et non des comptes d'exploitation des restaurants. Il s'agit donc de comparer un prix global sur la base du même cahier des charges initial, et donc de vous assurer que les prestataires répondent bien à toutes vos demandes et rien que vos demandes.
La phase d'analyse est souvent une phase complexe, où le vrai se mêle au faux, où la connaissance intime de la façon dont il faut lire un prix ou une offre est nécessaire pour ne pas faire de contre sens. L'étape qui permet de faciliter cette analyse est celle, préalable, de la consultation sur la base d'un cahier des charges rédigé de manière précise et factuelle. C'est une garantie que la prime au meilleur, et non au plus flou voire au plus menteur, sera donné par le client. Chacun, prestataire et client, a donc tout à y gagner. C'est pourquoi, à la demande de la FNOGEC, j'ai rédigé un cahier des charges type qui sera mis prochainement à disposition des adhérents pour leur faciliter cette étape-clef de rédaction du cahier des charges.
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